Ogni settimana si impara qualcosa. Questa volta ho imparato che ad esagere nelle ripetute, prima o poi si scoppia. A causa di vari impegni questa settimana ho fatto in modo che la tabella si adatasse alla mia vita, invece del contrario.
Ho dunque cominciato lunedì con ripetute su 1200m, eseguite per la prima volta in questa maniera. Il fastidio più grande è stato il forte vento (ancora!) che veniva da nord quando andavo verso nord e sembrava pure venire da sud quando andavo verso sud. Mah! Come già accennato sono partita troppo forte sulle prime ripetute, ho stretto i denti sulla quarta e la quinta, e sono scoppiata sulla sesta. Prendo nota!
Giovedì giretto tranquillo pre-mezza maratona, che piacere andare a correre ogni tanto senza guardare l'orologio (o quasi... non sono capace a non guardarlo del tutto!). Una corsetta al sole lungo il fiume, sempre a lottare contro il vento ma senza preoccuparmi di sapere se mi stesse facendo perdere preziosi secondi.
Alla sera ho aggiunto la seduta di cross training dato che ero ancora carica e che sapevo di non poterla fare l'indomani.
Domenica avevo appuntamento a Verbania con la bellissima mezza maratona del Lago Maggiore. Ero a caccia di
personal best e contavo di correrla in 1h45'XX''. Pochi giorni prima mi metto d'accordo con un amico, reduce della maratona di Treviso la domenica precedente, che accetta di farmi da
pacer. Per lui 1h45' significa una corsetta tranquilla!
Come a Verona, parto a un ritmo che penso di non poter tenere, ma le gambe vanno. Dopo qualche km l'amico Paolo scherza che se avesse saputo che volevo fare 1h40' si sarebbe allenato di più questa settimana. Io so che dovrò rallentare sulle due salite finali quindi finché riesco ad andare "veloce" in discesa e sul piatto, vadooo!
Bellissimo percorso, non facilissimo (mi è sembrato forse un tantinello più difficile di Verona), sotto un bel sole compensato da un'arietta fresca: per me condizioni ideali!
Dopo il 15°cominciano le famose salite, non toste ma lunghe, entrambe seguite da discese che permettono di recuperare bene. Non faccio troppa fatica nella prima, mentre la seconda mi fa tirare un po' la lingua, per fortuna Paolo mi incita. Ultima discesa prima di un pezzo piatto prima dell'arrivo, è il momento di tirare fuori quello che rimane di energia! Mancano 500m all'arrivo quando l'informazione arriva finalmente dal cervello alle gambe, e riesco a fare un bel allungo finale. Il mio
real time mi soddisfa pienamente: 1h44'59'', che significa una media di 4'58''. Obiettivo raggiunto, con un piccolo sforzo ma senza soffrire.
(Per non complicarmi le cose, nelle mie tabelle settimanali riporto sempre i dati del Garmin, giusti o sbagliati che siano!)
Ancora sotto l'effetto delle endorfine, mi sono iscritta alla Stramilano del 25 marzo... lo so che dovrei concentrarmi sulla maratona ma mi diverto troppo su 21km!
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On apprend chaque semaine quelque chose. Cette fois j'ai appris qu'en exagérant sur les fractionnés, tôt ou tard on craque. A cause de divers engagements, cette semaine j'ai fait en sorte d'adapter mon programme à ma vie, plutôt que le contraire. J'ai donc commencé lundi avec des fractionnés sur 1200m, que j'effectuais pour la première fois de cette manière. L'élément le plus pénible a été (à nouveau!) le vent, qui soufflait depuis le nord quand je courais en direction du nord, mais qui semblait souffler aussi depuis le sud quand je courais en direction sud! Pff. Come je l'ai dit je suis partie trop fort sur les premiers fractionnés, j'ai serré les dents sur le quatrième et le cinquième, et j'ai craqué sur le sixième. Je prends note!
Jeudi petit tour tranquille pré-semi-marathon, quel plaisir d'aller courir de temps à autre sans regarder la montre (enfin presque... je n'arrive pas à ne pas la regarder du tout!). Une petite course au soleil le long de la rivière, toujours en luttant contre le vent mais sans me préoccuper de savoir si cela me faisiat perdre de précieuses secondes.
Le soir j'ai encore fait la séance d'entraînement croisé vu que j'étais encore pleine d'énergie et que je savais ne pas pouvoir la faire le lendemain.
Dimanche j'avais rendez-vous à Verbania avec le magnifique semi-marathon du Lac Majeur. Je partais à la chasse de mon
personal best et je comptais courir en 1h45'XX''. Quelques jours auparavant je m'étais mise d'accord avec un ami, qui venait de courir le marathon de Trévise le dimanche d'avant, et qui avait accepté de me servir de
pacer. Pour lui 1h45' veut dire une course tranquille!
Comme à Vérone, je pars à un rythme que je pense ne pas pouvoir tenir, mais les jambes tournent. Après quelques km l'ami Paolo blague que s'il avait su que je voulais finir en 1h40' il se serait davantage entraîné durant la semaine. Je sais que je devrai ralentir dans les deux montées finales, alors tant que j'arrive à pousser en descente et sur le plat, j'y vais!
Le parcours est splendide, pas très facile (un chouïa plus dur que Vérone me semble-t-il), sous un beau soleil compensé par un petit air frais, des conditions idéales pour moi!
Après le 15e km, les fameuses montées commencent, pas trop raides mais longues, toutes deux suivies de descentes qui permettent de bien récupérer. Je ne peine pas trop dans la première, par contre la seconde me fait tirer la langue, heureusement Paolo m'encourage. Dernière descente avant un bout plat précédant l'arrivée, c'est le moment de sortir ce qui me reste d'énergie! Il ne reste que 500m avant l'arrivée quand l'information passe enfin de mon cerveau à mes jambes, et je termine avec un beau
sprint. Mon temps me satisfait pleinement: 1h44'59'', soit une moyenne de 4'58''. Objectif atteint, avec un petit effort mais sans souffrir.
(Pour ne pas me compliquer les choses, je reporte toujours dans mes tableaux hebdomadaires les données de mon Garmin, à tort ou à raison!)
Encore sous l'effet des endorphines, je me suis inscrite à la Stramilano du 25 mars... je sais que je devrais me concentrer sur le marathon mais je prends trop de plaisir sur 21km!
